Dossier
Mise en scène : Stéphane Fortin
Conception et interpretation : Viola Ferraris et Cristobal Pereira Ber
Scénographie : Cristobal Pereira Ber
Création lumières : Tomas Pereira Ber et Stephane Fortin
Composition musical : Erwan Le Guen
Costumes : Colomba Ferraris
Deux personnages, acrobates et jongleurs, évoluent dans leur monde poétique mais qui devient trop étriqué. Ils le quittent alors pour entrer dans un univers plus « normal » dans lequel ils devront s’adapter. Au cours de leur périple, ils décideront de faire renaitre leur langage et leur culture pour garder leur singularité.
« Ouaïna » sera leur cri de ralliement, pour dire « Tout va bien » ! C’est un message de paix ancestral, un encouragement, une chanson douce, un mouvement artistique, fédérateur, pour aller de l’avant quoi qu’il arrive.
À travers le travail du corps et du cirque et en particulier du clown, cette aventure nous emmène aux limites de nos croyances, pour replanter une graine et recommencer, à nouveau.
Ouaïna veut offrir aux enfants un autre angle de vue en stimulant leur imaginaire et en titillant leur curiosité face à l’étrangeté.
“Pour s’adapter, tout organisme doit innover, tenter une aventure hors de la norme, engendrer de l’anormalité afin de voir si ça marche, car vivre c’est prendre un risque. Peut-on savoir où s’arrête le normal, où commence l’anormal ? La société a-t-elle besoin de la folie pour étalonner sa normalité et sa raison ? Quelle chimère est-ce donc que l’homme ? Quelle nouveauté, quel monstre, quel chaos, quel sujet de contradiction, quel prodige !” Les enfants d’aujourd’hui seront les adultes de demain. Par ce spectacle jeune public, nous voulons donc leur proposer une vision plus large des possibilités de la vie, sans jugement, dans le respect et la compréhension des différences de chacun. Nous aimerions stimuler leur imaginaire, titiller leur curiosité face à l’étrangeté, provoquer chez eux une réflexion à propos de la “normalité”. Dans notre démarche, nous nous sommes nourris des textes de divers écrivains tels que Gérard de Nerval, Baudelaire, Boris Cyrulnik, etc. D’autre part, l’univers du spectacle s’inspire du conte de Lewis Caroll, “Alice au pays des merveilles”, on pourrait même se croire dans un dessin de Benjamin Lacombe.